Durant les années 20, l’américain L. Bloomfield (spécialiste des langues indo-européennes) propose de façon indépendante,une théorie générale du langage qui a dominé la linguistique américaine jusqu’à 1950.
Cette linguistique prend son départ dans la psychologie behavioriste. Un acte de parole n’est qu’un comportement d’un type particulier . Or le behaviorisme soutient que le comportement humain est totalement explicable et prévisible à partir de situations de situations dans lesquelles il apparaît, indépendamment de tout facteur interne, il conclut que la parole aussi doit être expliquée par ses conditions externes d’apparition ; il appelle cette attitude le mécanisme qu’il oppose au mentalisme, impraticable pour lui, et selon lequel la parole doit s’expliquer comme un fait de pensée du sujet parlant.
Elle a été développée et notamment par Z.Harris. Elle tire son principe de la constatation empirique que les parties d’une langue ne se rencontrent pas arbitrairement les unes par rapport aux autres ; chaque élément se rencontre dans certaines positions particulières par rapport aux autres. C’est une approche formelle qui écarte toute considération relative au sens. Enfin cette méthode se veut purement descriptive et inductive, sans l’être totalement.