Il s’agit de recenser et de dégager un modèle d’analyse de ce qui est appelé formes brèves. Ce concept englobe aussi bien les formes comportant une phrase que celles représentées par des textes plus ou moins longs.
Dans un premier temps, nous aurons à étudier les proverbes et les maximes qui constituent la manifestation d’une pensée et d’une sagesse populaire ou d’origine cultivée. Leur étude ne saurait se limiter à une analyse formelle mais toucherait également à leur usage, non seulement, quotidien, mais littéraire aussi, c’est-à-dire l’intégration de ces formes dans un genre littéraire « long » comme le roman.
Dans un deuxième temps, nous aborderons quelques formes dites « simples », celles qui « procèdent d’un travail du langage lui-même, sans intervention, pour ainsi dire, d’un poète» [1]. Parmi ces formes nous trouvons la légende, le mythe, la devinette, le conte, etc. Deux formes retiendront notre attention, à savoir le conte et la fable.
[1] Einfache Formen (1930) : Formes simples, Le Seuil, 1972, p.18.