Ces concepts valent ce qu’ils valent en psychanalyse, mais ils peuvent être interprétés dans le conte et avoir des équivalents. Le surmoi, qui est l’idéalisation de la personnalité, exerce une influence sur le moi qui lui obéit. Le ça, par contre, fondamentalement asocial et irrationnel, tente de corrompre le moi et de le bousculer.
Nous voyons que ces entités se rapprochent des allégories du conte de fées. Ainsi le ça n’est-il pas souvent une bête ou un monstre qui fait obstacle au héros qui représente le moi. Cependant le surmoi n’est pas loin car il est généralement symbolisé par un animal, une colombe par exemple, ou la bonne fée, qui aide le personnage central.
Pourtant le conte ne dit pas qu’il faut renier le ça, mais il invite l’enfant à intégrer ces trois composantes de sa personnalité.