Dans ce type de vitesse le temps de la narration est proche de zéro alors que la narration continue à se dérouler.
(TN=0, TN <∞TH) Ce type d’épisode donne un effet d’accélération maximale au texte. Elle correspond à une durée d’histoire que le récit passe sous silence. La logique évènementielle seule montre qu’il s’est produit quelque chose mais le texte ne le mentionne pas. Il existe trois formes d’ellipses :
les ellipses explicites, avec indications du laps de temps qu’elle élide en utilisant des connecteurs temporels « Deux ans plus tard,… » « après des années de joie,… »
les ellipses implicites : textuellement il n’existe aucun indice, seul le lecteur peut inférer de quelques lacunes chronologiques
les ellipses purement hypothétiques (c’est le cas le plus implicite car il est difficilement localisable) parfois elles se révèlent plus tard par des analepses.
L’étude de la vitesse doit prendre en considération la relation entre ces différents modes en mettant l’accent sur la vitesse dominante du récit. Parfois la vitesse caractérise un type d’écriture. Le roman réaliste, par exemple, a souvent recours à la pause, alors que celui de Diderot recourt généralement à la scène
Stendhal, la Chartreuse de Parme