Le conte a accepté toutes sortes de définitions consacrées soit à sa forme, soit à son contenu, soit, enfin, à sa relation avec l’homme d’un point de vue psychologique, sociologique ou idéologique. À ce propos, Schnitzer, dans Ce que disent les contes, dit que le conte est à la fois
« transposition des mythes originels, satire de la société, fantaisie poétique sans signification concrète, résidu des superstitions, (…) ou ensemble de secrets pour des initiés (…) » (p. 7)
L’étude du conte nous permet d’accéder à la connaissance de l’homme. Mais la complexité de celui-là ne peut nous renseigner que sur une partie de la vérité de celui-ci. Dans le conte, comme dans le rêve, nous ne pouvons avoir accès à la signification entière et finie des mots et des événements.