samira_26_92 مشرفة
عدد المساهمات : 415 نقاط النشاط : 1348 تاريخ التسجيل : 08/06/2012 تاريخ الميلاد : 26/03/1992 العمر : 32 نوع المتصفح :
| موضوع: APPROCHE DES TEXTES II:Structure du récit/LE TEMPS السبت 30 يونيو 2012, 19:16 | |
| La question de l’ordre est essentielle. Sont étude consiste à analyser l’ordre temporel de la succession des évènements dans la diégèse et son rapport avec l’ordre de leur disposition dans le récit. L’ordreSoit, il y a homologie entre l’ordre du récit et celui de la diégèse. C’est le cas des récits linéaires qui narrent les évènements en suivant un ordre chronologique. On retrouve cette ordre chronologique le plus souvent dans les textes courts (contes, nouvelles,…) | Soit, Il y a discordance entre l’ordre du récit et celui de la diégèse. C’est le cas le plus fréquent dans les textes d’une certaine longueur. Ces textes sont appelés des textes à anachronies narratives. Il existe deux types d’anachronie :Les prolepses : C’est une manœuvre narrative qui consiste à évoquer d’avance un évènement/Les analepses : C’est l’évocation après coup d’un évènement antérieur. |
Pour faire l’étude des anachronies, il faut mettre en évidence : leur portée : C’est-à-dire la distance qui les sépare du moment de l’histoire où elles apparaissent leur amplitude C’est-à-dire la durée que recouvrent les anachronies leur fonction : Il faut savoir si ces anachronies sont explicatives, attrayantes ou stylistiques Exemple:J’étais sur les six heures à la descente de Ménilmontant presque vis-à-vis du Galant Jardinier, quand des personnes qui marchaient devant moi s’étant tout coup brusquement écartées, je vis fondre sur moi un gros chien danois qui, s’élançant à toute jambes devant un carrosse, n’eut pas même pas le temps de retenir sa course ou de se détourner quand il m’aperçut. Je jugeais que le seul moyen que j’avais d’éviter d’être jeté par terre était de faire un grand saut si juste que le chien passât sous moi tandis que je serais en l’air. Cette idée plus prompte que l’éclair et que je n’eus le temps ni de raisonner ni d’exécuter fut la dernière avant mon accident. Je ne sentis ni le coup ni la chute, ni rien de ce que s’ensuivit jusqu’au moment où je revins à moi. Il était presque nuit quand je repris connaissance. Je me trouvai entre les bras de trois ou quatre jeunes gens qui me racontèrent ce qui venait de m’arriver. Le chien danois, n’ayant pu retenir son élan, s’était précipité sur mes jambes et, me choquant de sa masse et de sa vitesse, s’avait fait tomber la tête en avant : la mâchoire supérieure portant tout le poids de mon corps avait frappé sur le pavé très raboteux, et la chute avait été d’autant plus violente qu’étant à la descente, ma tête avait donné plus bas que mes pieds. Le carrosse auquel appartenait le chien suivait immédiatement, et m’aurait passé sur le corps si le cocher n’eût à l’instant retenu ses chevaux. Voilà ce que j’appris par le récit de ceux qui m’avaient relevé et qui me soutenaient encore lorsque je revins à moi. J.-J. Rousseau, les Rêveries d’un promeneur solitaireNous remarquons la présence d’une analepses (en gras dans le texte) dans cet extrait. Le cheminement logique du texte peut être schématisé comme suit : La portée de cette analepse est de une heure tout au plus. On déduit cela de l’expression « Il était presque nuit » alors qu’au début du récit il n’est que six heure. Son amplitude est de quelques secondes, puisque l’action fut si rapide que le Neur n’eût même pas le temps de faire son saut afin d’éviter le chien. Cette analepse a une fonction explicative puisqu’elle permet au Neur de comprendre sa perte de vue et de se renseigner sur les évènements dont il fut victime. | |
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